Discussion/Projection

22/10/2017
14 h 00 - 19 h 00


Discussion/Projection

DIM 22 OCT :

14H00 / prix libre

La CNT 42 propose une discussion avec La CONFEDERATION PAYSANNE DE LA LOIRE

ouverte à toutes les personnes intéressées

autour du film

BERNARD LAMBERT, PAYSAN ET REBELLE DE CHRISTIAN ROUAUD

QUELLES LUTTES COMMUNES ?

C’EST NOUS QUI TRAVAILLONS C’EST NOUS QUI DECIDONS

LA CNT EST ENGAGEE POUR UN AUTRE FUTUR

Coupure de la société entre chômeurs-euses et précaires d’un côté, salarié-es de l’autre,victimes de la course à la rentabilité, à la productivité. Liquidation de la notion de service public, limitation de la PDF protection sociale, dictature de l’économie, exploitation du milieu naturel par pollution industrielle ou nucléaire, commerce cynique des armes et militarisation de la société, bénéfices monstrueux des financiers et misère sans nom de ceux-celles à qui, même l’indispensable, est refusé …

 

Ce monde hideux qu’on nous impose en même temps qu’on nous demande de le fabriquer, nous le refusons.

La CNT 42 est donc aux côtés de la Confédération Paysanne qui lutte contre les expropriations de paysannes et de paysans travaillant sur les 375 fermes menacées par le tracé de l’A45.

Nous soutenons sa volonté de défendre une agriculture locale incompatible avec ce type de grands projets inutiles, détruisant 500 hectares. Nous sommes d’accord pour rappeler l’importance de garder une agriculture locale, durable et citoyenne sur l’ensemble du territoire.

La CNT affirme aussi que cette lutte locale n’est pas suffisante mais qu’elle doit s’inscrire dans une lutte nationale et internationale contre le capitalisme et contre une politique agricole dont les paysans et les paysannes sont les victimes.

Le syndicalisme paysan et l’anarcho-syndicalisme peuvent-ils mener des luttes communes pour instaurer un rapport de force face à l’agro-industrie et à l’administration de l’alimentation de masse ?

De la division du travail à sa précarisation

Avec le capitalisme les facteurs de crise tiennent aussi du mode de consommation : classe aisée et classe ouvrière consomment à qui mieux- mieux, donc au moindre coût possible, participant à la concurrence exacerbée et, attaquant de fait le droit du travail. Le consumérisme, obligatoirement cautionné par les travailleur-euse-s est subtilement véhiculé par les classes dirigeantes (patron-e-s, bourgeois-e-s, politicien-ne-s) et les transnationaux (industries, banques, etc). Mais c’est d’abord cette classe qui bénéficie des applications économiques depuis les révolutions industrielles précédentes en favorisant la division du travail pour son profit, toujours au détriment du travail, de l’environnement et de la santé.

Entrée gratuite/ adhésion prix libre à La Gueule Noire

22octobre

 

 

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